As hard as we try to move forward, as tempting as it is to never look back, the past always comes back to bite us in the ass.

Les gens ne restent jamais bien longtemps. Votre cœur finira toujours par se briser un jour ou l'autre. La mort viendra les chercher, vous les prendre sans aucun regret, elle osera même vous regarder un sourire en coin. Ils vous tournent le dos, et vous laisse vous reconstruire avec le peu de morceaux que votre âme aura eu la gentillesse de vous laisser. Non vraiment, ne vous plaignez pas de la douleur qu'on vous infligera, quand vous savez dès à présent ceux à quoi vous vous engagez. En tant que soldat, ne vous plaignez pas de vous prendre quelques balles après vous être lancé à la poursuite de la guerre. Ne vous plaignez pas de choper le cancer en ayant une clope au bec. Quand le bonheur vous tend la main et que vous la prenez d'un air crédule, ne vous plaignez pas quand vous réaliserez que  celui-ci ne s'arrête qu'au poignet, et que le reste du bras n'est que douleur, peine et souffrance. Quelques fois, vous arriverez à arracher la main avant qu'il ne soit trop tard. D'autres, vous vous laisserez ronger par l'ivresse et la joie de l'euphorie. Et c'est à ce moment précis, dans les ténèbres les plus malfaisantes, sans même en avoir pris conscience, qu'un bruit assourdissant résonnera si fort que la douleur en serait presque insupportable. Oui. Vous avez bien entendu. Votre propre cœur vient de se briser.

As always, B.