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Who's that B. ?

29 décembre 2012

Is anybody still here ? - Y'a encore quelqu'un ici ?

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11 septembre 2012

Je ne le comprends pas.

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"Why do you ask such a question?
- What have you discovered?
- Very little. I hear such different accounts of you as puzzle me exceedingly.
- I hope to afford you more clarity in the future."

 

J'essayais d'écrire ce que tu me faisais ressentir, mais cette scène résonnait en moi. Elle résumait la situation. Je ne te comprends pas. Je n'arrive plus à te suivre et le mettre sur papier ou par écrit ne changera rien. J'ai décidé de ne pas chercher à recoller les morceaux du puzzle, même si ma curiosité me fait souffrir et m'en voudra pendant un moment. Mais la curiosité est un vilain défaut, si je m'y abandonne, si j'y succombe, peut-être que cette douleur sera triplée, quadruplée. Pourtant, j'entends cette voix qui me souffle... Peut-être qu'elle sera effacée...

 

B.

4 juillet 2012

Et que me pardonnent les coeurs que j'ai brisé.

Qu'il est long pour un humain de comprendre les sentiments qu'il ressent, les décisions qu'il prend, qu'il a prises. J'avais désormais enfin, pris conscience que mes choix n'étaient guidés que par l'envie intense de remplir ce vide en moi. Je ne cherchais pas l'amour, l'amitié, les voyages. Je cherchais à combler ce vide. Et c'était pour ça que j'étais si différente. J'avais enfin compris pourquoi je me lassais si vite des choses et des gens. C'était un soulagement terrifiant. Dès qu'une chose ne m'aidait pas à combler cette sorte de manque, je l'abandonnais. Alors j'avais moi-même décidé de vivre ainsi. Vagabonder devait donc être ma fatalité. C'était ainsi et rien ne pouvait changer cette part en moi. Pourtant, je me fais avoir à chaque fois qu'une lumière apparaît dans les ténèbres. Mais je crois qu'une page se tourne. Je crois qu'aujourd'hui j'ai arrêté de courir. Cette fois-ci, c'est différent. Je n'ai pas arrêté car je n'ai plus de souffle. Je crois que je suis juste arrivée aux réponses que j'ai tant cherchées. Il a fallu du temps et de la maturité pour me faire réaliser qu'être seule était ma destinée. J'étais née pour le rester. En croyant cela, je réalise que je ne suis plus aussi monstrueuse que je ne le pensais. C'était ma nature d'être égoïste et solitaire. C'était ma nature. Parce que le vide en moi, je dois juste le remplir avec ce que mon destin m'offre. Et si j'ai tort, le temps me le prouvera, en attendant, je me tiens debout, là, face à moi-même. And it feels right.


jamesdeanelizabethtaylor


B.

Sad - Maroon 5

30 mai 2012

" Je suis parti à Mexico avec Nathalie. Mille choses. "

Je voyais ton visage sur tous les murs. Tu riais avec elle comme tu le faisais avec moi. Ca me rendait malade de te voir heureux. Je te jure, malade. C'est fou comme nos engueulades semblaient minuscules maintenant. Maintenant que je te vois tenir ce gosse entre tes mains. Ironique. Moi qui voulais que ce soit le nôtre dans tes bras. Mais la passion a ses limites c'est ça ? Et la douleur ? Quand est-ce que je vais arriver à ses foutues limites ? T'étais outrageusement beau, et ton rire, mon Dieu, ton rire. Ta voix. Et je me retrouve là avec un mot, une lettre et des roses rouges, prêtes à fanées, crevées comme notre amour. Le pire c'est que je suis dévastée, ruinée. Je voulais tes bras, tes baisers quand tu passais à côté de moi, mais il me restait de pauvres lettres sur un bout de papier dans un appartement complètement vide. Si j'arrête mes larmes un instant, si j'arrête de suffoquer, j'entendrais presque le bruit de tes pas, sur notre parquet. Enfin, le mien désormais, maintenant que t'as foutu le camp. Je crois que le plus triste dans tout ça c'est que je t'aimerais toute ma vie. J'ai fui tellement de choses avec toi. Et là, je dois y faire face, seule, comme si je ne t'avais jamais connu. Il nous bassine avec leur amour, regarde ce que ça a fait de moi. Un lit froid, une odeur de tabac froid et un coeur gelé. Toi tu crèves l'affiche, puant l'amour et le bonheur. Je voulais partir au chaud, en vacances, mais l'océan et la mer me font penser à tes putains de beaux yeux. Alors je reste là, avec toutes tes photos, les photos de nous, celles que je devrais faire brûler. Celles qui devraient succomber à la flamme de notre amour, ou plutôt passion destructrice. Dis-moi, on s'est aimé hein ? Parce que si ça, nos rires, nos danses, nos jeux, nos baisers, nos coucheries, c'était pas de l'amour, qu'est-ce que ça pouvait bien être ? J'espère que tu m'aimeras toujours, même quand toutes les filles seront à tes pieds, quand tu transperceras l'écran par ton charisme et ta beauté. J'espère que tu n'oublieras pas, c'était moi la fille que tu as tant aimé. C'était moi.

B.

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24 avril 2012

« L'indifférence est notre béquille, à nous les misanthropes. » Léo Ferré

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Je me demande si quand tu te sens misérable tu penses à moi ? Si quand tu te rappelles l'un de nos fous rires, ton sourire s'estompe à cause de l'amertume. Je me demande si quand tu pleures à chaudes larmes tu te demandes où est-ce que je peux bien être. Je me demande si tu m'en veux. De loin, tout le monde peut dire que c'est toi qui a déconné. Mais dans des jours comme ça, je me demande si je ne me suis pas assez accroché. Si j'ai baissé les bras trop vite. Parce que tu ne me manques pas, mais tout le reste me manque. J'ai l'impression que ma tête va exploser. Je n'arrive plus à différencier si j'ai envie de te parler ou de parler tout court. J'ai besoin de prendre l'air, j'ai l'impression que toutes pensées qui s'échappent de ma tête, se retrouvent bloquées dans la même pièce que moi, prêtes à m'étouffer... J'ai besoin de nouveauté, de découvertes. Je me retrouve collée à la même routine, la même rengaine, la même galère. Alors, je mange mon dédain et mon amertume, ma déception et ma désespérance et j'avale tant bien que mal. Le pire est qu'aujourd'hui je ne sais pas ce qui me terrifie le plus. Est-ce le fait de regarder face à moi, ou derrière moi ? Et j'en oublie de regarder tout court.

 

B.

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8 février 2012

"La jeunesse est belle. Dérision ! Elle est

"La jeunesse est belle. Dérision ! Elle est belle, confiante, aventureuse. Elle est riche de tous les espoirs, de toutes les ambitions. Elle est surtout naïve."  - Harry Bernard

 

        Des statistiques. Des statistiques à la télé, sur nos panneaux publicitaires, dans nos journaux. Tout est résumé à des chiffres, nombres, pourcentages. Nous ne sommes qu'un chiffre de plus, un bout de chair amenant une statistique de plus. On a beau se démener pour sortir de ces chaînes, se débattre pour ne pas se résumer qu'à cela - certains s'en sortent, et deviennent une autre statistique, plus rare que la nôtre, avec moins de données en quelque sorte - mais à la fin, quand on s'allonge après une longue journée, les pensées ont beau être tournées dans tout les sens, on arrive tous à la même conclusion : nous ne sommes qu'une simple statistique, rien de plus, rien de moins.

- B.

8 janvier 2012

“I always wonder why birds stay in the same

“I always wonder why birds stay in the same place, when they can fly anywhere on the earth. Then I ask myself the same question.” - Harun Yahya

 

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Quelques fois, je me demande si le monde n'est pas trop petit pour moi. Et croyez-moi, si vous verriez ma taille, vous vous demanderiez d'où est-ce que j'ai bien pu aller pêcher ce sentiment. C'était comme si chaque pièce m'étouffait. Étant de nature claustrophobe, je me demandais aussi si je ne pouvais pas tout simplement conclure hâtivement que c'était dû à cela. Mais, j'étais nourrie par ma soif de voyager, de quitter chaque personne que j'ai connu sans aucun regret, pour qu'au fur et à mesure que mes souvenirs s'effacent, j'en colle soigneusement d'autres par-dessus sans oublier de renouveler ces mêmes actions indéfiniment. La quête de nouveauté était la seule chose qui me rattachait à mon humanité. Vous savez, cette idée universelle qui est que quitter une place pouvait mener à enfin trouver son bonheur, son petit coin de tranquillité. J'étais persuadée qu'à court terme c'était la meilleure chose à faire. Je n'avais pas encore découvert, ni la chance d'avoir testé si sur le long terme mon idée était toujours aussi bonne. Mais c'était sûr que dans une ville comme New York City, votre poitrine ne se ressert plus contre elle-même, et les rues vous chuchotent « le monde est à vous, tendez la main, prenez le ». Et dans les rues de ma ville ce qui résonnait plus était « Fuyez tant que vous en avez encore le temps ». C'était ce qu'il me fallait, me sentir en vie dans une ville immense. Retrouver des trottoirs où les traces de mes pas n'étaient pas encrées au béton, où les rires de ma jeunesse n'imprégnaient pas les murs et où mes rêves ne masquaient pas les nuages. J'avais pris conscience en tout cas, que le seul problème dans ma vie était l'un des rares problèmes que je pouvais résoudre. C'était à moi de prendre les devants, choisir de tirer les rênes de mon destin. Pour ma survie, il fallait que je prenne la fuite et vite. Heureusement pour moi et mon âme, la fuite arrivée à toute allure, m'embarquant avec elle. Plus que quelques mois, et je deviendrai mon propre cobaye, pour répondre à ma propre question.

 - B

1 janvier 2012

My presence is a present; kiss my ass.

Sometimes I miss your arms. The way I don't feel the coldness of winter, of the world, when you embrace me. Yeah, I guess I miss that.

- B.


(happy new year my lovelies)

3 octobre 2011

Et quand je me lève à 4 heures du matin, ce n'est plus nos rires que j'entends c'est l'écho macabre de ma solitude.

Plus je montais, plus je perdais de vue mon but, omnibulée par la peur de la chute.

 

Il était clair que tu étais devenu la pièce manquante de mon puzzle. Et c'était désormais une nouvelle certitude de savoir qu'une pièce aussi importante ne se trouvait pas aussi facilement. Le plus difficile c'était les moments d'attentes, les moments de manque. Je jugeais rapidement que ce manque se trouvait être la source de mon absence de sociabilité. Le manque pesait plus lourd de jour en jour et la terreur de l'oubli trouvait sa place au-dessus de ma tête, me rappelant une certaine épée Damoclès. Sans parler des doutes et de la fatigue. Ma soif de chérir était insatisfaite. Et celle de mon ambition se desséchait au fil du temps telle une goutte d'eau dans le Sahara. Le fait d'errer n'était plus un choix, il était devenu une fatalité. Je n'errais plus parce que j'en avais besoin, j'errais parce que je ne savais pas revenir sur mes pas. J'avais besoin de retrouver ce qui m'avait construit. Mais mes besoins ne transperçaient pas la réalité des choses. Je devais rester avec ce trou béant dans la poitrine pendant une période qui plus longue elle était, plus remplies de conséquences elle allait devenir. Ce qui me rendait malade c'était ce manque de stabilité, j'étais aussi instable qu'un bateau sur une mer déchaînée. Je voulais juste me retrouver avec moi-même, histoire de me ressourcer, réaliser où j'en étais et retrouver mon chemin. Malheureusement, avez-vous déjà réalisé combien de temps vous arrivez à être seul dans une journée, sans compter le moment où vous dormez ? Une heure à peine, j'en suis persuadée. Je préférais me taire, au milieu de ce bruit étouffant, il était devenu inutile de parler, sachant que les solutions qu'on allait m'offrir serait vaines. Les philosophes avaient raison personne ne peut nous connaître, nous sommes les seuls à nous connaître vraiment. Les rôles que nous portons toute la journée s'alourdissent avec le temps. Avais-je porter ce rôle depuis toujours, ou était-ce parce que j'avais perdu chaque personne qui me rappelait mon vrai visage ? Étais-je prédestinée à finir ermite, cherchant de manière aliénée la paix qui serait peut-être une idée erronée ? Mes pensées assourdissantes résonnaient dans toute la pièce. Je savais où trouver mes réponses, je ne savais pas comment l'atteindre. Cette lutte incessante était incompatible avec la paix intérieur. Et j'avais peur, qu'en atteignant ces réponses, je réalise qu'elles n'étaient pas la cause de mes maux. J'ai peur qu'après avoir atteint ce que j'attends depuis déjà trop longtemps,  que je prenne conscience que ces réponses ne m'ont aidées en aucun cas à faire fuir les émotions qui me colle à la peau aussi solidement et désagréablement qu'un chewing-gum à une chaussure.

B. I miss Tunisia. I miss everything I was.

25 septembre 2011

You were given this life because you are strong enough to live it.

michael jackson

Ces derniers temps j'ai pris l'habitude de regretter la personne que j'étais. Comme si mon esprit me demandait de faire le deuil de la personne que j'ai été jusqu'à aujourd'hui. J'ai oublié à quel point il était facile de vivre et à quel point il était facile d'atteindre le bonheur quand nous n'avions pas conscience de son existence. Quelque fois ce sont des personnes ou encore notre passé qui nous manque. Mais si un jour vous vous réveillez et l'unique chose qui vous manque n'est autre que vous-même ? On regarde son passé sous une épaisse brume glaciale, ténébreuse et obscure. Était-ce le moment propice pour enterrer la candeur des anciens jours, les rires cristallins désormais souillés par la prise de conscience, le discernement et la triste réalité ? On revoit les personnes qui sont sortis discrètement de nos vies et sans s'en rendre compte on rejette celles qui s'y accrochent. Et le choix de rester seul devient une évidence, quand nous réalisons que dans une pièce pleine de monde, même entourée des personnes qui nous aiment, notre âme reste de glace. Résonnant comme une exactitude « Qu'est-ce que je fais ici ? ». Si nous fermons les yeux, la pièce nous apparaitra comme elle devrait l'être décrite par nos sentiments ressentis : c'est-à-dire totalement vide. La facilité des choses avait bel et bien changée, ce n'était qu'un rêve, une utopie qui s'était immobilisé entre les griffes du passé. Le passé, cerbère virtuel et moderne de notre plénitude, sérénité et bien-être. Tout en remplissant son rôle de gardien, il vide notre âme que le présent essaye de sauver tant bien que mal. Ce n'était même plus triste. C'était un passage obligatoire, il fallait s'apercevoir qu'en plus de changer les autres, le temps en passant comme un coup de vent allait laisser des traces indélébiles. Bien sûr, les souvenirs qu'ils soient joyeux ou pas n'en restait pas moins douloureux. Ils vous font vous réveiller et souffler « Quand est-ce que j'ai perdu ça ? ». Vous vous rappelez de la « plussoyance » dont parle Tim Burton dans Alice aux pays des merveilles ? C'est ce que j'ai l'impression d'avoir perdu dans ma course contre le temps, ou plutôt c'est ce que j'ai l'impression d'avoir sacrifié.

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8 septembre 2011

Quelque fois, la déception n'est autre que

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Quelque fois, la déception n'est autre que nous-même.

B.

19 août 2011

La suprême ambition de tout ce qui existe est de se perdre dans le néant, s'anéantir, Dormir sans rêves... - Gutierrez Najera

 

Gravity - Lucy Schwartz

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Le pire c'est que j'oublie le son de ta voix. La douceur de tes baisers. J'oublie ce que je ressentais dans tes bras. Et je te laisse partir, la gorge hurlante de douleur. Les souvenirs s'effacent et la souffrance est éternelle. Le monde s'écroule autour de nous, chaque parcelle se détruit un peu plus. Tout ce que je peux retenir c'est l'inutilité de nos existences. Un paquet d'âmes destructrices qui errent la nuit. Mais dans toutes ces guerres, toutes ces peines, toutes ces larmes, je vois ces bulles s'envolaient au ciel, ces bulles d'amour absolu. Certaines éclatent et s'écrasent aussi vite qu'elles se sont envolées avec une petite quantité de violence en plus. Mais d'autres atteignent certaines âmes qui se sont sauvées. J'espère que les vôtres atteindront celles que vous souhaitez. Alors je referme ma veste et je me dis que je pourrai faire quelque chose de plus utile. Et les larmes montèrent parce que je sens ton sourire chaud dans la nuit glaciale. On réalise assez tard qu'on ne peut pas guérir tous les mœurs qui nous entourent et ça en tue certains. D'autres ne réalise même pas que pendant qu'ils boivent leurs cafés au coin de la rue, deux ou trois univers viennent de s'effondrer. L'amère hypocrisie coule à flot dans nos robinets et après quelques gorgées, on la recrache pour que son âme-soeur, la bonne conscience, nous laisse une chance. Malheureusement, cela fait bien longtemps que la soif ne m'a pas atteint, et l'aveuglement sur les gens qui m'entourent a disparu avec mon besoin de boire. C'est tellement tragique que j'en ris. Parce que je me croyais perdue, mais en étant spectatrice de la vie de nombreux individus, je réalise que je ne suis pas si égarée. Il est tard et j'ai des coeurs à recoller, des coeurs qui en valent la peine, il vaudrait mieux que je rentre maintenant. Mais ne t'inquiète pas, tu me manqueras durant une autre nuit comme celle-là.

 

- B.

4 août 2011

Poof, Poof, be gone. - Cudi

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                 Vous avez déjà voulu votre pause. Le moment où vous débarquez sur une île totalement déserte et la question « Quand est-ce que tout cela a pu dégénérer » s'estompe. Le truc, c'est que vous ne voulez vraiment personne sur cette île. Etre spectatrice des « dramas » des êtres qui vous entoure, cela en devient presque épuisant. Vous voulez seulement vous ressourcer quelques jours. Le temps que ceux que vous aimez vous manque. Le temps que ceux qui ne vous mérite pas vous oublie. Le temps que ceux qui ont changé, en prennent conscience. Juste une pause, pour vous ressourcer auprès de vous-même. Sentir la puissance ancrée dans votre âme. La chaleur de l'amour qu'on vous offre tous les jours. Qui ne voudrait pas ça ? La parfaite solitude, qui vous rappelle que vous n'êtes jamais seule.

 

- B.

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29 juillet 2011

You see we're born, born, born to be alive.

"Highway To Hell", beat up, "Staying alive", The Clash was on the radio and Mom and Dad were still in love in 1979. It was a good good year.

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« Tu sais je commençais à déprimer un peu. Et puis j'ai relu nos textos. Et je me suis dit qu'avec toi, je serai toujours invincible. » - B. to M.

9 juillet 2011

« Tu es ailleurs aussi, physiquement là mais la tête dans les étoiles. » A. to B.

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J'ai peut-être eu tord de partir. Je souris et en ris, tout en sachant au plus profond de mon âme que la douleur reste bien présente. Tout ce que j'ai pu soupirer c'est « C'est dommage. C'est triste. » mais je n'arrivais pas à aller plus loin que ça. Il y a des nuits comme ça, où la douleur resurgit, accompagnée de ces interrogations, celles qui nous font tout remettre en question. Mais je ne suis pas assez faible pour croire que j'avais tort, ou peut-être ne suis-je pas assez humble pour me remettre en question. Mais c'était aussi parce que la douleur n'était plus la même qu'autrefois, j'étais heureuse malgré tout. C'était comme avoir une belle cicatrice, la regarder et se rappeler la peine que l'on a eue à ce moment précis. Mais quand on la touche, quand notre doigt se pose dessus, la douleur n'existe plus. Le plus triste dans tout cela, c'est que je ne savais pas si vous me manquiez. Je ne savais pas si je vous regrettais. C'était une douleur supplémentaire, voir quelques années se foutre en l'air dans une parfaite et gigantesque ignorance. Je vous ai sorti de ma vie. J'étais ce monstre, qui vous avais montré la porte de sortie et ensuite fait l'innocente. Et maintenant j'hésitais. Putain. Pour qui me prenais-je ? Je vous montrais la porte de sortie et maintenant, lasse de mon choix, je voulais vous remontrer cette même porte dans le sens inverse. C'était débile. Ce n'était qu'un sale moment à passer, le genre de moment qui vous laisse ce goût amer dans la bouche. Vous savez très bien que demain tout sera dissimulé dans un coin précis de votre tête. Pourtant, cela ressemble à un vieux monstre qui s'enroule autour de vous, il reste là, bien sage, et quelques fois, durant les nuits les plus ténébreuses, il vient titiller votre âme, pour vous rappeler que vous n'êtes pas invincible et que oui, vous ressentez bien la peine.

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- B.

3 juillet 2011

"You are really good. I mean, you're like, a

 

"You are really good. I mean, you're like, a hundred thousand times better than like any apple I've ever had. I'm not Superman, I'm Supertramp and you're SuperApple. You're so tasty, you're so organic, so natural. You are the apple of my eye, ha!"

Et je remercie ceux qui m'ont aimé. Ceux qui m'ont aimé en silence, ceux qui m'ont aimé un temps. Mais surtout ceux qui m'ont hurlé leur amour, ceux qui m'aimeront toujours. Ceux qui ont su me comprendre quand moi-même je ne me comprenais pas. Ceux qui m'ont fait rire aux larmes. Ceux qui me prennent par la main aujourd'hui. Ceux qui sont à mes côtés et ceux qui sont dans mon coeur et mon âme. Je remercie ceux qui m'ont donné leur sang. Ceux qui ont le même sang que le mien qui virevolte dans leurs veines. Ceux qui m'ont touché et fait mettre un genou à terre. Ceux qui me font sourire rien qu'en pensant aux traits de leurs visages. Ceux qui m'ont offert leurs baisers et leurs bras. Les quelques personnes que je connais et qui arrivent à me faire plaindre les autres qui ne les connaisse pas. Ceux qui m'ont suivi dans les chemins les plus hargneux et sombres de nos existences. Ceux qui m'ont rappelé que l'amitié était un bijou difficile à garder aussi brillant. Ceux qui m'ont fait oublier que l'amitié était ce bijou ; j'en suis encore plus reconnaissante désormais. Ceux que j'ai perdu en chemin mais que je suis persuadée de retrouver à la ligne d'arrivée. Ceux qui m'ont été fidèle, refusant de voir le temps et le destin nous séparer. Ceux qui ne m'ont jamais trahi. Ceux qui ne m'ont jamais jugé. Ceux avec qui j'ai dansé. Ceux avec qui j'ai dormi. Ceux qui comprennent mon besoin de solitude, ceux qui ne le comprennent pas. Ceux qui sont heureux de me connaître. Ceux qui aimeraient me connaître. Ceux que j'aime d'un amour pur et cristallin. Ceux qui me manquent dès qu'ils tournent les talons. Ceux à qui je manque. Ceux que je n'ai pas su aimé autant qu'ils l'ont fait. Ceux qui n'ont pas su m'aimer autant que je les aie aimés. Ceux pour qui l'éternité à une signification. J'espère que vous vous reconnaîtrez, sachez que l'amour que j'ai pour vous est aussi immense, démesuré, colossal, excessif, exorbitant, herculéen, titanesque et sauvage, féroce, brutal à ce moment précis que l'océan le plus monumental et riche qui soit sur cette minuscule Terre, qui n'est rien comparée à l'infinité que je vous offre. Et que si jamais il s'efface, j'aurai marqué d'une trace blanche la pierre précieuse que vous m'avez offerte.

À vrai dire, je n'aime pas beaucoup, mais quand je le fais, je ne le fais pas à moitié.

B. Après tout, je vous devais bien ça, car « Happiness only real when shared. ».

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I said I don't care, don't care what you think about me, me and my friends at least we're happy. Tell me are you happy? I'm gonna waste my time, fucking up my life, hanging out.

3 juillet 2011

Countdown - Beyoncé.

 

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Je me suis rendu compte que je n'avais pas confiance en moi. Tu te rends compte ? Avec quelques mots que tu m'as lancés : « On devrait se voir non ? ». Pourtant tu connais mes airs, tu connais mon côté capricieux et surtout mon égo qui me prend à réduire tout au néant. Et là les mots résonnèrent dans toute la pièce, comme une évidence : « mais je ne suis ni captivante ni passionnante et pourtant, il veut me voir, me parler ? ». C'est surement ton côté je m'en foutiste qui fait cet effet. Comme si une simple fille comme moi allait intéresser un gars comme toi, qui vit dans son propre monde, une clope au bec. Et tu en jouais sans même t'en rendre compte, ta débauche et ta démarche nonchalante. Mais tu me faisais sourire, je n'y pouvais rien. Pas du genre un sourire qui s'éparpille au vent, un sourire que n'importe quel garçon pouvait m'inspirer, non toi, tu me faisais sourire d'une manière qui apaisait mon âme. Tu étais un vrai charmeur, mais à vrai dire ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je t'avouerai que tes mots aussi résonnaient différemment des autres. Ils me donnaient envie d'en entendre plus. Je savais que cette sensation de plénitude allait s'effacer dans quelques jours, semaines, mois. Alors je me délectais de chaque seconde que l'on s'offrait. Le fait que tu aimes la vie, que tu te contrefous des autres, mais que tu continues à prendre soin de moi, c'était ça qui me rendait si avide de toi.

Oui, vraiment, c'était différent. Parce qu'après tout, tu es différent et tu me rends heureuse, idiot.

You deserved your article don't you ? B.

 


1 juillet 2011

Would you care more if I was a panda ?

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Les êtres humains sont des vauriens.

Non, bon d'accord je vous parle du sexe opposé. Non, parce que les femmes vauriennes (je lèverai presque la main) ne sont qu'une infime partie comparée à celle des hommes. Ils sont l'opposé des femmes. André Maurois a dit, la femme qu'un homme désire n'est qu'un miroir dans lequel il s'admire. Et c'est tout à fait ça, un homme ne se suffit pas d'une femme. Car son égo a soif d'admiration et d'amour. Le but de celle-ci serait d'aimer et de l'être en retour, mais pour un homme ce n'est pas suffisant. Vous vous rendez compte ? L'idée de bonheur qui est faite par une femme, n'est rien pour l'homme. Il cherchera toujours à charmer, jouer avec une autre. C'est aussi tragique à dire que réel. C'est une chose qui m'a toujours intrigué, l'homme n'était-il qu'un être faible ? Incapable de résister à toute tentation. Ou même incapable de ne pas créer ces tentations. Pouvaient-ils jouer sans se brûler ? Ou était-il un être qui fatidiquement se résolvait à se lasser de tout ? Je suis incapable de répondre à ces questions. Ou peut-être qu'il souffre tout simplement de manque de confiance en soi, et c'est pour cela qu'il recherche à accrocher le plus de photos à son mur de conquêtes. En tant que spectatrice c'est amusant, mais je n'imagine pas la peine et la tristesse engendrée et subie par les acteurs de cette scène dramatique. Nous prenons tout simplement conscience que l'amour n'est qu'une blague. Une jolie blague qui ne dure qu'un temps. J'étais la seule à réaliser que l'amour n'était qu'éphémère car nous ne sommes des êtres sauvages, de pauvres animaux égoïstes, dotés d'une incapabilité à rester fidèle et d'un égo sur-dimensionné qui nous permet de nous croire supérieur à d'autres. Je ne savais pas si j'avais cette idée encrée en moi parce que ma vision était assombrie par mon réalisme oppressant. Mais je n'avais pas rencontré jusqu'ici d'élément contradictoire. Je n'avais aucun indice pour me souffler à l'oreille qu'il y avait encore de l'espoir. J'avais ce que l'on me crachait au visage, l'horreur et la souffrance que chaque personne pouvait endurer. Avais-je perdu toute objectivité ? Aurais-je la réponse dans un futur proche ou même lointain ? Est-ce que moi-même je serai celle qu'on pointera du doigt ? Tout ce que je savais pour l'instant c'était les faits exposés que j'avais en main. Après tout n'étions-nous pas que des machines prêtes à blesser chaque personne que nous l'aimions ou pas ? L'amour ne jouait en rien dans le fait de faire souffrir une personne, tout reposait sur nous. Je le savais depuis le début. Consciemment ou pas, chaque blessure que l'on inflige est quelque chose de calculé par notre propre nature. Rejetons nous le bonheur à ce point là ? N'aviez-vous pas remarqué que le bonheur ne vit que dans le passé, dans nos souvenirs et jamais dans le présent. On attrape ce qui nous rend heureux et on le laisse gentiment sortir du décor, ou pire on le repousse sauvagement. Voilà pourquoi je suis différente. Je suis un animal en cavale prêt à blesser chaque personne qui s'approche trop prêt, mais qui ne l'est pas ? Qui n'a jamais blessé personne ? Mais, moi, j'en avais conscience. Cela fait bien longtemps que rien n'était rose. C'était surement parce que je réfléchissais trop que je n'arrivais pas à voir les bons côtés de l'humanité. Toutes ces balafres étaient devenues pathétiques. Nous créons les moeurs de notre société. Le plus drôle dans tout cela, c'est que nous cherchons un responsable, nous le cherchons dans chaque partie du monde, partout scrupuleusement, mais malgré cette minutie, nous n'avons pas pris conscience que le responsable de ce chaos, le responsable de tout ce désordre, n'est autre que nous.

 

- B, I'm going to sleep now.

 

 

25 juin 2011

I want people to be afraid of how much they love me.

Hit the road Jack, and don't you come back no more, no more, no more, no more.

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C'était hallucinant, je ne savais pas ce que je voulais. Vous avez déjà eu cette sensation ? Pouvoir avoir ce que vous souhaitiez et pourtant avoir reculé de trois pas en arrière ? Non, sérieusement. J'ai l'impression d'être la seule fille stupide à danser une valse lorsqu'il faut foncer droit devant. C'était une sensation bizarre. Vous me direz, je suis entourée de personnes ayant été usées par le temps, détruites, souillées, jetées. C'est l'excuse que j'utiliserai pour vous justifier le fait que je sois paralysée devant le destin. Et puis tant pis, après tout, j'en déduisais que mon vrai destin serait dans ma fuite et non face à moi. J'en déduisais que mes jambes étaient faites pour décamper, détaler, filer, s'évader, abandonner, et non pour marcher sur la ligne de ma fatalité. J'en déduisais que sur la carte de la vie, je choisirai toujours le chemin semé d'embûches sans m'en rendre compte. Alors, malheureusement j'aurai encore à geindre et me lamenter.

- B

19 juin 2011

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Je n'avais rien vu du monde que j'en étais déjà rassasiée. J'étais fatiguée moralement et le sommeil ne me procurait aucun réconfort, aucun repos. La sensation que j'avais se résumait à me sentir en plein milieu d'un océan, cherchant sans cesse à faire sortir ma tête de l'eau. Pourtant, je m'y plaisais bien, je ne voulais que personne ne me dérange. Je voulais avoir mon temps, avoir ma pause. Je laissais le courant m'emmener où il le souhaitait, et tant pis si je n'accomplissais pas mes tâches. Et en me laissant spectatrice de ma vie, j'avais une question qui me collait à la peau, qui me collait à l'âme. Dans un monde de "libertés" comment se fait-il que j'ai l'impression d'avoir mes chevilles et poignets enchaînés les uns entre les autres ?

 

B. Holidays are coming so slowly....

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