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Who's that B. ?
3 octobre 2011

Et quand je me lève à 4 heures du matin, ce n'est plus nos rires que j'entends c'est l'écho macabre de ma solitude.

Plus je montais, plus je perdais de vue mon but, omnibulée par la peur de la chute.

 

Il était clair que tu étais devenu la pièce manquante de mon puzzle. Et c'était désormais une nouvelle certitude de savoir qu'une pièce aussi importante ne se trouvait pas aussi facilement. Le plus difficile c'était les moments d'attentes, les moments de manque. Je jugeais rapidement que ce manque se trouvait être la source de mon absence de sociabilité. Le manque pesait plus lourd de jour en jour et la terreur de l'oubli trouvait sa place au-dessus de ma tête, me rappelant une certaine épée Damoclès. Sans parler des doutes et de la fatigue. Ma soif de chérir était insatisfaite. Et celle de mon ambition se desséchait au fil du temps telle une goutte d'eau dans le Sahara. Le fait d'errer n'était plus un choix, il était devenu une fatalité. Je n'errais plus parce que j'en avais besoin, j'errais parce que je ne savais pas revenir sur mes pas. J'avais besoin de retrouver ce qui m'avait construit. Mais mes besoins ne transperçaient pas la réalité des choses. Je devais rester avec ce trou béant dans la poitrine pendant une période qui plus longue elle était, plus remplies de conséquences elle allait devenir. Ce qui me rendait malade c'était ce manque de stabilité, j'étais aussi instable qu'un bateau sur une mer déchaînée. Je voulais juste me retrouver avec moi-même, histoire de me ressourcer, réaliser où j'en étais et retrouver mon chemin. Malheureusement, avez-vous déjà réalisé combien de temps vous arrivez à être seul dans une journée, sans compter le moment où vous dormez ? Une heure à peine, j'en suis persuadée. Je préférais me taire, au milieu de ce bruit étouffant, il était devenu inutile de parler, sachant que les solutions qu'on allait m'offrir serait vaines. Les philosophes avaient raison personne ne peut nous connaître, nous sommes les seuls à nous connaître vraiment. Les rôles que nous portons toute la journée s'alourdissent avec le temps. Avais-je porter ce rôle depuis toujours, ou était-ce parce que j'avais perdu chaque personne qui me rappelait mon vrai visage ? Étais-je prédestinée à finir ermite, cherchant de manière aliénée la paix qui serait peut-être une idée erronée ? Mes pensées assourdissantes résonnaient dans toute la pièce. Je savais où trouver mes réponses, je ne savais pas comment l'atteindre. Cette lutte incessante était incompatible avec la paix intérieur. Et j'avais peur, qu'en atteignant ces réponses, je réalise qu'elles n'étaient pas la cause de mes maux. J'ai peur qu'après avoir atteint ce que j'attends depuis déjà trop longtemps,  que je prenne conscience que ces réponses ne m'ont aidées en aucun cas à faire fuir les émotions qui me colle à la peau aussi solidement et désagréablement qu'un chewing-gum à une chaussure.

B. I miss Tunisia. I miss everything I was.

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